Les Émirats arabes unis suffoquent sous une chaleur extrême : à Sweihan, le mercure grimpe à 51,8°C, un record inquiétant. Tandis que Dubaï et Abou Dhabi étouffent, le ciel s’assombrit avec des risques de pluie et de tempêtes de sable. Un climat extrême qui interpelle urbanistes et investisseurs.
Le sol craque, l’air brûle. À Sweihan, ville d’Al Ain, le thermomètre affiche un inimaginable 51,8°C. Les rues sont vides, les stores fermés, les climatiseurs halètent. À peine dehors, une chaleur écrasante vous enveloppe comme une couverture de plomb.
À Dubaï et Abou Dhabi, la situation est similaire. Le désert semble en feu, et pourtant, des nuages menaçants s’accumulent. L’agence nationale de météorologie lance des alertes pour pluie, vents violents et tempêtes de sable. Un contraste saisissant entre feu et humidité.
« C’est surréaliste », souffle Karim, livreur à Dubaï. « Il fait 50 degrés, et pourtant je sens l’odeur de la pluie. »
Les autorités multiplient les messages de prudence. Les horaires de travail en extérieur sont adaptés, les notifications météo pleuvent sur les smartphones. Le pays s’organise pour résister au four ambiant.
Face à ces chaleurs record, les acteurs de l’immobilier n’ont plus le choix : construire résilient ou périr. Isolation thermique, ventilation passive, design urbain ombragé – autant de solutions pour rendre les villes vivables. Aux Émirats, l’adaptation climatique devient un pilier de l’investissement immobilier.