À Dubaï, les prix de l’immobilier grimpent plus vite que les tours du centre-ville. En 2024, l’émirat enregistre une année historique, avec 1 600 milliards de dirhams de transactions. Les villas de prestige et les appartements haut de gamme attirent des acheteurs du monde entier, séduits par la fiscalité, la stabilité politique et un style de vie entre plage, shopping et business.
Le soleil se lève sur les palmiers de Palm Jumeirah. Les vagues viennent lécher les marches d’une villa blanche immaculée. À l’intérieur, une famille venue d’Europe déballe ses cartons : ils viennent de s’installer dans leur nouvelle propriété, achetée plus de 12 millions d’euros. « C’est un rêve devenu réalité », confie le père, lunettes de soleil sur le nez.
Ce rêve, de plus en plus de gens veulent le vivre. En 2024, Dubaï a pulvérisé tous les précédents records du marché immobilier : plus de 1 600 milliards de dirhams (environ 400 milliards d’euros) de transactions ont été enregistrés. Les quartiers les plus prisés ? Palm Jumeirah, Downtown, Emirates Hills, ou encore Jumeirah Golf Estates. Là, les prix des villas ont bondi de 20 à 25 % en un an.
Les raisons de cet engouement ? Une combinaison rare : sécurité, climat ensoleillé, infrastructures haut de gamme, écoles internationales, absence d’impôt sur le revenu, et un visa doré de 10 ans pour les investisseurs. « Dubaï est devenu l’un des marchés les plus attractifs au monde », explique Lina Haddad, experte en immobilier de luxe. « C’est un refuge pour les capitaux et une destination de vie rêvée pour les familles mobiles et les entrepreneurs. »
Les acheteurs plébiscitent les villas avec piscine, jardin et vues panoramiques. Mais les appartements de standing ne sont pas en reste : à Downtown Dubai, les unités avec vue sur le Burj Khalifa s’arrachent à prix d’or. Même les studios en zone intermédiaire affichent des hausses spectaculaires.
Pour répondre à cette demande, les promoteurs accélèrent. Plus de 50 000 logements sont en construction ou en projet. Pourtant, l’offre peine à suivre, surtout dans les emplacements premium. Et avec l’Expo 2030 en ligne de mire, l’avenir s’annonce encore plus effervescent pour l’immobilier dubaïote.
Pour les investisseurs, Dubaï est une mine d’or. Les rendements locatifs atteignent 6 à 8 % dans les communautés de villas, en plus d’une forte appréciation en capital. Les zones comme Arabian Ranches, The Lakes ou Al Barari offrent stabilité et prestige. Les programmes sur plan séduisent également grâce à des plans de paiement flexibles et un potentiel de revente élevé.
Le cadre légal est transparent, les achats sont 100 % ouverts aux étrangers dans les zones freehold, et tous les processus sont digitalisés. Dans un monde incertain, Dubaï offre une rare combinaison de rentabilité, sécurité et qualité de vie. Un pari gagnant pour les investisseurs à court et long terme.