Le Dubai Land Department (DLD) lance un projet pilote novateur de tokenisation immobilière, jetant les bases d’un marché estimé à 60 milliards AED d’ici 2033. Soutenue par l’Autorité de régulation des actifs virtuels (VARA) et la Dubai Future Foundation, cette initiative transforme la détention immobilière via des jetons numériques et s’inscrit dans la stratégie immobilière de Dubaï pour 2033.
Le Real Estate Tokenisation Project marque une première au Moyen-Orient, positionnant le Dubai Land Department (DLD) en tant que leader de l’innovation dans l’enregistrement des titres fonciers. Il facilite la copropriété d’actifs immobiliers, réduit les barrières à l’entrée et renforce la liquidité du marché. Grâce à la tokenisation sur blockchain, les transactions immobilières deviennent plus rapides, plus transparentes et accessibles à un large éventail d’investisseurs internationaux.
Dans le cadre de la Dubai Real Estate Sector Strategy 2033 et de l’Agenda économique D33, ce projet témoigne de la volonté de l’émirat d’adopter des solutions numériques de pointe. En introduisant la propriété fractionnée et de nouveaux modèles d’investissement, Dubaï renforce son attractivité auprès des firmes technologiques et start-up désireuses d’innover dans l’immobilier. La tokenisation devrait aussi accroître la transparence et la gouvernance dans un marché en pleine expansion.
En parallèle, la démarche soutient la vision de Dubaï de devenir un pôle mondial d’actifs virtuels, tout en confortant la ville dans sa place parmi les économies numériques de référence.
Le DLD affirme que ce projet vise à :
Pour les investisseurs immobiliers, la tokenisation abaisse les montants d’investissement requis et favorise la diversification. Les promoteurs immobiliers, de leur côté, peuvent s’appuyer sur un plus grand nombre de « micro-investisseurs ». À mesure que la pratique se généralise, la demande pour des biens prime pourrait augmenter, stimulant leur appréciation, notamment dans les quartiers stratégiques d’affaires ou résidentiels.
La coopération avec la Dubai Virtual Assets Regulatory Authority (VARA) et la Dubai Future Foundation (DFF), via SandBox Real Estate, garantit une solide assise juridique et un modèle de gouvernance adapté. Cette transversalité public-privé permettra d’établir des standards de tokenisation et de veiller à la protection des investisseurs. Si le concept est pleinement déployé, les délais de transaction pourraient diminuer, attirant davantage de capitaux étrangers et renforçant la participation internationale.
La tokenisation propose un modèle structuré, distinct du crowdfunding classique. Les investisseurs acquièrent des parts spécifiques d’un bien, documentées sur une blockchain, réduisant les frais et augmentant la sécurité. À terme, on pourrait voir naître des plateformes d’échange consacrées aux tokens immobiliers, dynamisant la liquidité sur le marché secondaire et ouvrant des perspectives d’investissement novatrices. Tant les acteurs locaux qu’internationaux y trouveront des opportunités intéressantes, notamment pour acquérir une fraction d’actifs phares à Dubaï.
En adoptant la tokenisation des titres fonciers, le DLD impulse un élan majeur vers la modernisation de l’immobilier à Dubaï. Cette approche pourrait attirer de nouveaux flux de capitaux, renforcer la stature de la ville dans le secteur proptech-fintech et offrir aux investisseurs une voie d’accès plus souple et transparente. Si le projet se concrétise à grande échelle, il fera de Dubaï un modèle de transformation numérique et d’investissement urbain tourné vers l’avenir.