Les Émirats soutiennent les pays enclavés à l’ONU | Die Geissens Real Estate | Luxus Immobilien mit Carmen und Robert Geiss – Die Geissens in Dubai
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Émirats, pont sur les montagnes

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Depuis les tours de verre de Dubaï jusqu’aux plateaux arides d’Achgabat, les Émirats arabes unis tracent des lignes de solidarité. Lors de la 3e Conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral, ils se sont présentés comme un partenaire stratégique pour ces nations enclavées. Leur message est clair : le développement durable et l’intégration économique ne dépendent pas des côtes, mais d’un engagement international fort – et les Émirats veulent en être le moteur.

Le soleil tape fort sur les marbres blancs d’Achgabat. À l’intérieur du centre de conférence, les costumes sombres et les robes traditionnelles se mêlent dans un ballet diplomatique. Une trentaine de pays sans accès à la mer sont représentés, venus chercher solutions et soutien. Et parmi eux, une surprise : les Émirats arabes unis, riches, ouverts sur le Golfe, mais présents ici pour tendre la main.

« Nous croyons à la coopération au-delà des frontières », déclare Sultan Al Shamsi, ministre adjoint chargé du développement. Son ton est posé, mais ferme. Il ne promet pas de miracles, mais des routes, des câbles, et un partage d’expertise. Pour les pays enclavés, souvent isolés des flux économiques mondiaux, c’est une proposition rare.

La conférence, organisée sous l’égide des Nations Unies, vise à formuler une stratégie internationale pour ces États vulnérables. Transport, climat, numérique : les défis sont immenses. Les Émirats, eux, proposent une alliance axée sur l’investissement, l’innovation et la durabilité. Une diplomatie du concret.

Dans les couloirs, on murmure déjà sur les projets pilotes en Afrique, les corridors logistiques en Asie centrale, la montée en puissance des partenariats Sud-Sud. Un diplomate kirghize résume : « Ils ont l’argent, l’expérience, et l’envie de faire différemment. »

Pour les Émirats, c’est aussi une manière de redessiner leur rôle mondial : non plus seulement exportateurs d’énergie, mais catalyseurs d’un développement partagé. Et pour les pays sans littoral, une opportunité d’ouvrir enfin une fenêtre sur le monde.

Vue immobilière et investissement

Ce repositionnement diplomatique a un écho direct dans le secteur immobilier et des infrastructures. En soutenant les corridors de développement en Asie centrale et en Afrique, les Émirats ouvrent de nouvelles zones propices à l’implantation de parcs industriels, de hubs logistiques et de logements pour travailleurs. Des fonds souverains émiratis explorent déjà des partenariats à Tachkent ou Almaty. En parallèle, cette dynamique renforce l’attractivité d’Abu Dhabi et Dubaï comme sièges régionaux pour les investisseurs orientés vers les marchés émergents.