Pas de pilote. Pas de volant. Juste de l’intelligence artificielle et une puissance brutale. Les Émirats arabes unis lancent dans l’arène leur premier bolide de course autonome : le Dallara Super Formula SF23. Avec ses 25 millions de dollars de technologie embarquée, il participera à la première course de la Abu Dhabi Autonomous Racing League. Une fusion époustouflante entre innovation, vitesse et vision du futur.
Le silence règne dans les stands. Pas de cliquetis de casques. Pas de moteur qui rugit. Juste une machine noire, basse, profilée, comme une panthère mécanique prête à bondir. Personne ne s'installe à bord. Aucun cockpit à ouvrir. L’engin est seul. Vivant d’une lumière LED, bardé de capteurs, il attend le signal. Bienvenue dans la course du futur, version Émirats arabes unis.
Le 28 avril, le Dallara Super Formula SF23 participera à la toute première course de la Abu Dhabi Autonomous Racing League (A2RL). Conçu par le groupe VISTA en collaboration avec Motional, ce bolide sans pilote vaut pas moins de 25 millions de dollars. Son objectif : défier d’autres véhicules autonomes sur circuit, sans aucune intervention humaine.
Ce n’est pas un jouet télécommandé. C’est un monstre de technologie : LiDAR, radars, caméras 360°, ordinateurs embarqués capables de traiter des millions de données à la seconde. Il anticipe, freine, dépasse, adapte sa stratégie — le tout en temps réel, et sans pilote.
« C’est plus qu’une voiture : c’est une intelligence en mouvement », explique un ingénieur à côté du circuit. À travers cette ligue, les Émirats veulent devenir la vitrine mondiale de la course autonome et de la mobilité future.
La A2RL prévoit d’organiser des courses dans d’autres pays, sur des circuits internationaux. Objectif : tester des IA en conditions extrêmes, stimuler l’innovation, et faire vibrer le public — même sans pilote à applaudir.
Les Émirats ne misent pas seulement sur la vitesse. Ils construisent un écosystème complet autour de l’innovation — et cela se reflète dans l’immobilier.
Pour les investisseurs, c’est une opportunité unique : miser sur une région où la technologie, l’infrastructure et la vision politique s’alignent pour façonner le futur. Et ce futur, aux Émirats, roule déjà à 300 km/h.