Un incendie impressionnant a éclaté en pleine nuit dans une tour de 77 étages à Dubaï Marina, réveillant brutalement des centaines de résidents. Les flammes ont ravagé la façade, des appartements ont été détruits, mais aucun blessé n'est à déplorer. Ce nouvel épisode ravive les inquiétudes sur la sécurité incendie et les matériaux de bardage dans les gratte-ciels de Dubaï.
3h15 du matin. Une chaleur lourde pèse sur Dubaï Marina. Soudain, dans la tour Tiger, une alarme stridente déchire le silence. Au 25e étage, Leïla ouvre la porte de son appartement — un nuage de fumée noire l'envahit. "On a pris nos papiers et on a couru", dit-elle, encore tremblante des heures plus tard.
À l'extérieur, des flammes gigantesques grimpent le long de la façade. Des vidéos amateurs montrent le feu dévorant les étages comme une traînée de poudre. Dans la rue, des familles en pyjama, des enfants dans les bras, des animaux paniqués. C’est une scène de chaos maîtrisé.
Les pompiers interviennent rapidement. L’incendie est maîtrisé vers 6h30. Aucun blessé, mais les dégâts sont visibles : façades noircies, appartements éventrés. L’origine du feu reste à confirmer, mais les experts pointent déjà du doigt le bardage extérieur, potentiellement inflammable.
Ce n’est pas une première à Dubaï. La Marina Torch avait déjà connu plusieurs incendies. Depuis, des lois plus strictes encadrent les matériaux de construction. Mais de nombreux immeubles construits avant 2013, comme le Tiger Tower (2010), restent vulnérables.
"On n’a même pas eu le temps de mettre des chaussures", confie Omar, enroulé dans une couverture. Des résidents racontent des escaliers enfumés, des cris dans les couloirs, l’instinct de survie. Les secours saluent la discipline des habitants.