Abu Dhabi teste la livraison par drone en zone industrielle | Die Geissens Real Estate | Luxus Immobilien mit Carmen und Robert Geiss – Die Geissens in Dubai
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Livraisons du ciel

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Un bourdonnement traverse le ciel désertique d'Abu Dhabi : les premières livraisons par drone viennent de réussir leur atterrissage à Al Samha et dans la zone industrielle de Khalifa (KIZAD). Ce projet pilote marque un tournant pour la logistique autonome et la connectivité des zones éloignées de l’émirat. Une avancée stratégique pour les ambitions Smart City de la capitale.

Midi brûlant à Al Samha. L'air tremble sous le soleil, quand un vrombissement discret attire l'attention. Non, ce n’est pas un oiseau ni un avion – c’est un drone, filant dans le ciel comme un messager du futur. Sa silhouette blanche se profile au-dessus des hangars, ralentit, puis atterrit sans encombre sur un carré peint au sol. À bord : un petit colis, livré sans chauffeur, sans détour.

Ce vol n’est pas un gadget. C’est le fruit d’un test grandeur nature mené par Abu Dhabi dans deux zones clés : la communauté d’Al Samha et la zone industrielle Khalifa (KIZAD). L’objectif ? Prouver que la livraison par drone peut être fiable, rapide et adaptée aux régions isolées.

Ce projet bénéficie du soutien de l’Abu Dhabi Investment Office (ADIO) dans le cadre du cluster SAVI (Smart and Autonomous Vehicle Industries). Grâce à des technologies d’intelligence artificielle et un suivi en temps réel, les drones ont transporté avec succès des colis médicaux et logistiques malgré les conditions climatiques extrêmes.

« Nous construisons une nouvelle couche d'infrastructure dans le ciel », explique un ingénieur sur place. Et cette couche pourrait bien devenir essentielle.

Les bénéfices sont clairs : réduction des délais, baisse des émissions, et amélioration de l’accès aux zones mal desservies. Dans un pays où la chaleur et les distances compliquent la logistique traditionnelle, le ciel devient un axe stratégique.

Immobilier & Investissement

Pour les professionnels de l’immobilier, ce virage technologique est porteur. Les zones comme KIZAD ou Al Samha, autrefois secondaires, gagnent en attractivité. La présence d’une logistique aérienne pourrait y stimuler la demande en entrepôts, pôles technologiques ou centres médicaux. De quoi transformer ces territoires en nouveaux épicentres économiques.