Pas de pétards, mais des prières. Le Nouvel An islamique, appelé aussi le Nouvel An de l’Hégire, marque le début du calendrier musulman et commémore la migration du prophète Mahomet de La Mecque à Médine en 622. Une transition historique qui invite, chaque année, à la réflexion, la spiritualité et au renouveau personnel.
Les lumières de Casablanca scintillent sous un ciel clair. Dans les mosquées, les voix s’élèvent pour l’appel à la prière. Ce soir, elles résonnent avec une solennité particulière. C’est le premier jour de Muharram – le Nouvel An islamique commence.
Ici, pas de luxe tapageur, pas de grands repas de fête. Mais une ambiance de recueillement. Le Nouvel An de l’Hégire rappelle l’exode du prophète Mahomet vers Médine, un tournant historique et spirituel. C’est aussi le début de l’année 1446 du calendrier hégirien.
Dans de nombreux pays musulmans – comme l’Algérie, l’Indonésie ou les Émirats – la journée est fériée. On jeûne, on prie, on donne aux nécessiteux. Les familles se réunissent, les enfants posent des questions, les anciens racontent l’Hégire. Et chacun, à sa manière, prend un nouveau départ intérieur.
Le calendrier islamique étant lunaire, la date change chaque année. En 2024, le Nouvel An commence le soir du 7 juillet.
Dans les pays à majorité musulmane, les cycles économiques suivent souvent le calendrier islamique. Le Nouvel An est l’occasion de nouveaux projets, y compris immobiliers. Aux Émirats ou en Arabie Saoudite, de nombreux développements résidentiels sont lancés à cette période. Pour les investisseurs, comprendre ces rythmes culturels peut être un avantage stratégique.