Dubaï inaugure une nouvelle ère économique avec le One Freezone Passport, une initiative innovante qui permet aux entreprises de fonctionner dans plusieurs zones franches sans licences supplémentaires. Louis Vuitton, symbole mondial du luxe, devient le tout premier membre de ce programme. Une avancée stratégique qui renforce l’attractivité de Dubaï comme centre d’affaires international.
Dans le Dubai Design District, le soleil matinal éclaire les vitrines où s’exposent sacs en cuir et créations avant-gardistes. Entre deux galeries d’art, un showroom Louis Vuitton attire les regards. C’est ici que le luxe rencontre l’innovation économique – et que commence une nouvelle histoire.
Un consultant en design, ordinateur sous le bras, s’arrête net devant une affiche : « One Freezone Passport – Entreprises libérées ». Il sourit. « C’est comme voyager sans frontières, mais pour les affaires. »
Le One Freezone Passport est une initiative de la Dubai Integrated Economic Zones Authority (DIEZ). Le concept : permettre à une entreprise de s’implanter dans plusieurs zones franches – comme D3, la Dubai Airport Freezone (DAFZ) ou encore Dubai Silicon Oasis (DSO) – avec une seule licence, un seul dossier, et zéro complication.
Louis Vuitton est le tout premier à en bénéficier. Un choix symbolique fort. En s’associant à une marque iconique, Dubaï envoie un message clair : ici, l’avenir du commerce est sans limites internes.
« Dubaï supprime les frontières administratives pour libérer la créativité et l’innovation », explique le Dr Mohammed Al Zarooni, président de DIEZ. Et il ne s’agit pas seulement de mode : plus de 5 000 entreprises de secteurs comme la tech, les médias ou l’IA sont concernées.
Dans les couloirs de D3, l’excitation est palpable. Les startups rêvent déjà d’expansion. Les multinationales envisagent des synergies. Et les investisseurs prennent des notes.
Un directeur de projet lance à son collègue : « Avec ça, on peut croître horizontalement, pas seulement verticalement. »
Pour les investisseurs immobiliers, ce nouveau passeport est une aubaine. En facilitant les opérations interzones, Dubaï stimule la demande de bureaux haut de gamme, de hubs créatifs et de parcs technologiques bien situés.
On peut s’attendre à une montée en flèche des projets mixtes dans les zones DIEZ, avec un accent mis sur la flexibilité, le design et la connectivité. Les entreprises internationales privilégieront les lieux capables d’évoluer avec elles – et cela signifie des immeubles intelligents, des espaces modulables et des quartiers dynamiques.
Dubaï confirme ainsi son statut de place forte pour l’immobilier d’entreprise visionnaire. Investir aujourd’hui dans ces zones, c’est miser sur un futur interconnecté et sans frontières.