Un silence futuriste a envahi le ciel de Ras Al Khaimah : le XPENG X2, un taxi volant électrique habité, a effectué son premier vol test dans l’émirat. Fruit de la technologie chinoise, cet engin futuriste marque une étape décisive vers une mobilité aérienne urbaine durable – et offre de nouvelles perspectives aux investisseurs immobiliers et technologiques.
Pas un souffle de vent. Le soleil tape fort sur la piste, mais tous les regards sont tournés vers une capsule noire et profilée qui s’élève en douceur. Aucun bruit de moteur, juste un bourdonnement électrique, presque irréel. Les enfants crient de joie, les adultes filment, des ingénieurs sourient discrètement.
C’est le premier vol habité du XPENG X2 à Ras Al Khaimah – un taxi volant électrique à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL). Conçu par la société chinoise XPENG AEROHT, ce véhicule aérien à deux places est entièrement électrique, silencieux et sans émissions. Il peut voler environ 35 minutes à une vitesse maximale de 130 km/h.
Organisé en collaboration avec l’Autorité des Transports de Ras Al Khaimah (RAKTA) et l’Autorité de l’Aviation Civile des Émirats, le vol s’est déroulé sans encombre, avec toutes les mesures de sécurité validées en amont.
« C’est une avancée majeure pour notre stratégie de mobilité intelligente », déclare Engr. Esmaeel Hasan Al Blooshi, directeur général de RAKTA. « Nous construisons l’avenir du transport – propre, autonome et intelligent. »
Ce vol n’est que le début. Des projets de corridors aériens urbains, de plateformes de décollage, voire d’intégration dans les réseaux de transport public sont déjà à l’étude. Ras Al Khaimah, souvent dans l’ombre de Dubaï, affirme désormais son ambition d’être un acteur technologique de premier plan.
Depuis plusieurs années, les Émirats arabes unis investissent massivement dans la mobilité du futur. Après les taxis autonomes à Dubaï, voici les taxis volants à Ras Al Khaimah – une combinaison séduisante de tourisme, de technologie et d’urbanisme visionnaire.
Les images de ce vol vont faire le tour du monde : un engin noir flottant au-dessus du désert, comme une promesse de science-fiction devenue réalité. Et derrière cette magie, un potentiel économique énorme.
Pour les investisseurs, ce vol n’est pas un simple gadget. Il redéfinit les règles de l’attractivité foncière. Avec l’arrivée des taxis volants, la valeur des biens proches des futurs hubs aériens ou des corridors de vol pourrait grimper en flèche.
Ras Al Khaimah, avec ses prix encore abordables et sa volonté affirmée d’innover, devient une alternative stratégique à Dubaï. Les projets immobiliers intégrant la mobilité aérienne – smart cities, centres mixtes, innovation hubs – sont appelés à prendre de la valeur.
Une occasion rare de prendre de l’altitude – au sens propre comme au figuré.