Imaginez quitter l’aéroport de Dubaï non pas en voiture, mais en taxi volant, filant au-dessus des gratte-ciel. Ce scénario deviendra réalité dès 2026, grâce à un partenariat entre les Émirats arabes unis et Archer Aviation. L’Arabie saoudite, de son côté, prépare une entrée remarquée dans le ciel avant 2030, surtout dans la ville futuriste de NEOM.
Un bourdonnement léger fend l’air chaud du matin. Ce n’est pas un drone, ni un hélicoptère. C’est un taxi volant – élégant, électrique, silencieux – qui flotte au-dessus de la ville comme un oiseau stylisé. Bienvenue dans le futur, version Émirats.
Dès 2026, les Émirats arabes unis prévoient de lancer les premières lignes commerciales de taxis volants. Le partenaire clé : Archer Aviation, une société californienne qui mise sur son modèle « Midnight », capable de transporter quatre passagers et un pilote à 240 km/h, le tout sans émissions ni bruit significatif. Premier trajet prévu : de l’aéroport international de Dubaï au centre-ville – en 10 minutes.
Le projet n’est pas qu’un gadget high-tech. Le gouvernement mise gros sur cette nouvelle mobilité. Des vertiports seront construits, le trafic aérien urbain intégré dans la planification des transports. Selon Nikhil Goel, directeur commercial d’Archer, « c’est un saut stratégique vers une mobilité intelligente ». L’Arabie saoudite est elle aussi en discussion avec Archer pour des services dans NEOM, sa mégapole futuriste au bord de la mer Rouge.
Pourquoi maintenant ? Les villes étouffent. Les technologies propres mûrissent. Et les ambitions grandissent. Après des tests pilotes en 2023, les Émirats passent à l’échelle : cadres juridiques, certifications, acceptation sociale.
Les répercussions au sol seront majeures. Les quartiers proches de vertiports connaîtront une hausse de valeur. De nouveaux pôles commerciaux pourraient naître le long des couloirs aériens. Pour les investisseurs, Dubaï, Abou Dhabi et NEOM deviennent des cibles encore plus stratégiques.